Lire Genèse 28. 1 à 22
Une conscience mal à l’aise dans la présence de Dieu
Jacob quitte la maison paternelle, mais Dieu va lui faire connaître sa propre maison (Béthel signifie « maison de Dieu »). La solitude, loin de la sécurité du toit familial est parfois l’occasion de rencontrer le Seigneur. Il faut un jour ou l’autre que cette rencontre se fasse, et que le Dieu de nos parents devienne aussi notre Dieu.
Etrange rêve que celui de Jacob ! Que signifie cette échelle sur laquelle des anges montent et descendent ? Elle parle de relations entre le ciel et la terre, et nous pensons à celui qui les a établies pour nous en descendant ici-bas puis en remontant dans la gloire (Jean 3. 13, 31 et Éphésiens 4. 10). Au pécheur fatigué, la grâce de Dieu montre la porte du ciel (v. 17) et fait part de ses promesses glorieuses. « Que ce lieu-ci est terrible ! » , s’écrie le voyageur à son réveil. Une conscience coupable ne peut être à l’aise, même dans la présence du Dieu de grâce (comparer Luc 5. 8). Dans l’étrange marché qu’il a la prétention de faire avec l’Éternel, Jacob met au conditionnel les promesses formelles que Dieu vient de lui faire et offre de le servir en échange des bienfaits qu’il recevra.
Beaucoup, comme lui, hésitent à saisir avec foi le don gratuit de Dieu et pensent que sa faveur doit se mériter par des efforts.